Les soixante-huitards voulaient bannir l’autorité, les millennials, eux, s’en passent en court-circuitant les intermédiaires et les hiérarchies. Les soixante-huitards voulaient créer des communautés peace and love. Cinquante ans plus tard, les millennials s’affranchissent des groupes, préférant la fluidité des réseaux. Les soixante-huitards avaient été obligés de remiser leurs idéaux du fait de la crise, les millennials, pragmatiques, s’insinuent dans les interstices de cette dernière pour faire bouger les choses. Les millennials, “génération sans pareille” – une terminologie que nous empruntons au livre de Jean-Pierre Sirinelli (éditions Tallandier) –, réussissent là où leurs aînés ont échoué, parce qu’ils sont tout simplement profondément différents. Voici en quoi et pour quoi faire.
Millennials, la génération sans pareille
